vitrail de St Lô
(choeur)

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 Le plan de la cathédrale

La cathédrale est ouverte tous les jours de 9h à 19h (18h l'hiver)

Horaires des messes
Masses of daylight

Samedi : 18h30 à
l'église Saint-Pierre
Dimanche : 11h00
à la cathédrale

Saturday : 18:30
into the church of
StPeter
Sunday : 11:00
into the cathedral

Photos TCPC, studio Tancrède
*immersion : plongée du corps dans l'eau
*infusion : eau versée sur la tête
*Marie Theotokos: une ré-affirmation que Marie est non selement mère de l'homme Jésus mais aussi "mère de Dieu" qu'elle porte.

*tetramorphe: quatre formes ailées dont trois animales données aux évangélistes, le lion(Marc), le taureau(Luc), l'aigle(Jean) et l'homme-ange(Matthieu).


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Marcouf, le guérisseur :
"Lors d'une invasion des Vikings, les reliques de saint Marcouf furent emportées dans le diocèse de Laon, à Corbeny, où se développa un pélerinage : on venait implorer saint Marcouf pour être guéri des écrouelles(adénites tuberculeuses du cou). Les rois de France, après leur sacre à Reims, allaient en pélerinage à Corbeny et c'est ensuite qu'ils pouvaient, à leur tour , guérir ces mêmes maux. Selon une croyance populaire de certaines régions, dont la Normandie, le septième enfant d'une famille de sept garçons a des dons de guérison. On l'appelle parfois un "marcou".
M. LeBlond**

A Coutances, le culte de saint Marcouf fut particulièrement honoré sous l'épiscopat de Mgr de Lessseville au XVIIè siècle.



 
 

 

 

 


Les vitraux 3

Pour voir le plan de situation des principaux vitraux de la cathédrale, cliquez.

a) Les vitraux du choeur
(première moitié du XIIIè siècle)
Textes de Michel Le Blond et du docteur Fournée**.

"Une belle dominante bleue de leurs couleurs vaut celle des vitraux de Chartres... Il faut admirer la variété des médaillons, sur un fond guilloché bleu et rouge.
Leur qualité ne le cède en rien aux meilleures oeuvres de Chartres

et de la cathédrale de Rouen, auxquelles ils s'apparentent."(Dr Fournée)



des baptêmes

1. Baptêmes

Dans le haut du choeur côté nord, "la première baie présente trois scènes de baptême. Le vitrail n'est pas à son emplacement primitif : les médaillons du bas sont coupés, et tous sont devenus difficilement lisibles, parce que trop petits par rapport à la hauteur à laquelle ils sont situés" : c'est au cours d'une visite des parties hautes de la cathédrale qu'on peut les étudier plus aisément. Peut-être étaient-ils dans le croisillon sud, avant le Jugement Dernier, dans lequel se trouve le puits où l'on allait chercher l'eau des baptêmes. Au bas de la baie, un personnage nimbé de rouge pourrait être le Christ. Un baptême par immersion* en haut, un autre par infusion* au milieu de la lancette de gauche, un troisième baptême au milieu de la lancette de droite." Dans cette lancette, la partie haute a donné naissance à plusieurs interprétations : l'une d'elles y verrait Adam et Eve, avec le rappel du péché originel

"La 2ème baie est dédiée à saint Jean l'évangéliste : en bas à gauche, il comparaît devant l'empereur et confesse sa foi; à droite, à demi dévêtu, il subit le supplice de l'huile bouillante (comme dans un vitrail de Bourges) dans un chaudron d'où il ressort sans dommage, mais la scène est coupée. Au milieu à gauche, il est dans la barque avec son frère Jacques et, du rivage, Jésus lui fait signe : l'appel à la vocation de Jean; au-dessus, exilé à Patmos par Domitien, il rédige l'évangile et l'apocalypse. A droite en haut, il croise le convoi funèbre de son amie Drusienne et, comme Jésus à Naïm, il arrête les porteurs et la ressuscite."
La 3è baie, peu lisible, laisse voir une résurrection, peut-être celle du fils de la veuve de Naïm (Luc 7, 11-15).
l'appel de Jean
2. l'appel de Jean

Dans la 4è baie,la première du rond-point, "saint Lô, patron secondaire du diocèse après Marie, porte la crosse et lève la main droite avec deux doigts levés qui indiquent sa fonction d'enseignant. Ce vitrail est entièrement conservé depuis sa pose au XIIIè siècle."
Saint Lô (partie basse)
 4.   St Lô
  Le haut de la fenêtre représente un ange avec les attributs du premier ordres des anges : les séraphins, les chérubins et la roue des Trônes.
Si le fond est du même bleu que les autres vitraux du choeur, une large placée est ici donnée au vert, évocateur des prés du Cotentin.

les Mages
5. Mages

La Vierge
Marie
   Marie
6.                 8.

"La cathédrale de Coutances fut centre de pélerinage marial pendant toute une partie du Moyen Age. On y venait de très loin (Miracula ecclesiae, le Livre des miracles)". De la 5è à la 8è fenêtre du choeur, les vitraux sont consacrés à Marie. Dans la 5è, l'annonce par un ange de la naissance du Christ est faite aux bergers; les rois mages, guidés par l'étoile, arrivent à Jérusalem et sont convoqués par Hérode; les Mages arrivent devant l'enfant Jésus et se prosternent pour l'adorer. Mais ils repartent par un autre chemin, sur les conseils d'un ange lors d'un songe.
  A la sixième fenêtre, "le vitrail nous montre la grandeur de Marie : elle a mis au monde le Christ. En haut, l'Annonciation par l'ange Gabriel; ensuite, la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth; au-dessous la Nativité. La composition est encore telle qu'on le voit au XIIè siècle.
A la septième (fenêtre axiale) : Jésus sur les genoux de sa mère, Marie Theotokos*; la mort de Jésus en croix avec Marie et Jean à ses pieds; enfin le Christ en gloire revenant pour juger tous les hommes (Christ au tétramorphe*)."
Marie Theotokos
7. Marie Theotokos
Dans la 8è fenêtre, "en bas, la Dormition de la Vierge: vêtue de rouge et de bleu, elle est étendue sur sa couche. Puis c'est l'Assomption, la montée au ciel de Marie, portée par les anges. Enfin le Couronnement de la Vierge : assise près de son fils, celui-ci lui pose la couronne sur la tête (thème iconographique récent au XIIIè siècle)."    
La 9è baie, des XVè et XVIè siècles, contient des fragments où l'on reconnaît les restes d'une Présentation de l'Enfant Jésus au Temple et peut-être le miracle des Noces de Cana.

** voir Bibliographie

b) Les vitraux du déambulatoire
                                            Le vitrail de la vie de Saint Lô
C'est "une oeuvre authentique du XIIIè siècle, l'un des vitraux les mieux conservés de la cathédrale, situé dans la chapelle Saint-Lô, facile à examiner car à hauteur de regard. Peut-être occupait-il primitivement la chapelle axiale avant la construction de la "Circata" au XIVè siècle, puisque cette chapelle était primitivement dédiée à l'archange Saint Michel."(Dr Fournée**)
"L'épiscopat de saint Lô (ou Laud ou Lauto) eut une importance particulière puisque nos pères l'ont choisi comme patron du diocèse."(M. LeBlond) On retrouve quatre vitraux sur St Lô dans la cathédrale !
"Ce vitrail atteste une évolution dans le style, avec la recherche d'un effet décoratif plus élaboré que dans les oeuvres du tout début du XIIIè siècle : on pourrait presque parler de maniérisme, d'outrance dans l'originalité. Les scènes sont latéralisées dans un quart de quadrilobe en repoussant le décor au centre de la baie, décor qui reste classique (treillis rouge sur un fond de roses bleues)."(Dr Fournée)
La vie de Saint Laud ou Lô
Sa vie : Né à Briovère (future Saint-Lô), Laud était très jeune (peut-être 20 ans ou moins) lors de son accession au siège épiscopal, après 511 mais avant 533, date du premier concile d'Orléans auquel il assista. Les évêques de cette région de Neustrie l'avaient peut-être choisi parce qu'il était d'une famille riche et puissante : on comptait sur son influence pour favoriser l'évangélisation de sa région. Le baptême du chef entraînait souvent celui de ses sujets. Son épiscopat fut très long : environ de 520 à 566. Il fut présent aux obsèques de saint Pair, son illustre voisin évêque d'Avranches, en 560 ou 565, ainsi qu'à celles de saint Marcou(f) vers 558. Une légende raconte que lors de son entrée dans la cathédrale, il guérit devant la porte une jeune aveugle en lui touchant les yeux : belle image pour signifier qu'il va passer sa vie à ouvrir les yeux de ceux qui sont encore plongés dans les ténèbres du paganisme. La pierre sur laquelle cette guérison eut lieu serait dans le pavement de la porte nord de la façade actuelle, appelée porte "Saint Lô" et qui n'est ouverte qu'à l'arrivée ou au décés d'un nouvel évêque." (Père M. LeBlond)

Le vitrail : "en le lisant de bas en haut, et de gauche à droite, on trouvera les scènes suivantes :
1. Le jeune Laud, présenté par le clergé, est élu par le peuple et acclamé: nimbé, il porte déjà la crosse ce qui permet de l'identifier en plus d'une inscription.
2. Un ange apparaît à Godard, évêque de Rouen, dans son sommeil pour lui révéler les desseins divins sur le jeune Laud.
3. Pour
obéir à ce message, Godard l'ordonne évêque, malgré son jeune âge.
4. Le roi Childebert remet au jeune évêque la crosse, insigne de son pouvoir sur le diocèse.
5. Pendant qu'il célèbre sa messe, apparaît au-dessus de l'autel la colombe du Saint-Esprit. Lô encense les offrandes, le pain et le vin : or cet encensement se situe, dans le rite de l'Offertoire, juste après l'appel au Saint-Esprit "Veni sanctificator, omnipotens...". On a peut-être voulu ici rappeler le rôle de l'Esprit-Saint et non parler de "messe miraculeuse" comme le dit une légende.
6. Lô guérit la femme aveugle (la même scène est sculptée au portail roman de l'église Sainte-Croix de Saint-Lô).
7. Venu à l'inhumation de saint Marcouf, il prie devant sa dépouille et celles de ses compagnons Carioul et Domard, morts et inhumés en même temps que lui.
8. Nous voyons Lô à l'inhumation de saint Pair, évêque d'Avranches.
9. A cheval, il va demander au roi Childebert de secourir son peuple (légende ?).
10. C'est le miracle de l'arbre, ou du pique-nique interrompu : le diable et ses compères s'apprêtent à faire tomber l'arbre sous lequel les convives de saint Lô prennent leur repas, mais le saint s'en aperçoit, écarte ses compagnons et met en fuite les démons (épisode à Bourg-Achard, dans l'Eure, d'après la légende).
11. La mort de Saint Lô : panneau moderne, du XIXè siècle (du verrier Vuillet)
12. Sépulture du saint, dont l'âme est emportée au ciel (réfection moderne du même verrier)."
Art de Basse-Normandie n° 95, 1er trim. 1987 articles du Dr Fournée


Saint Marcouf

Le vitrail de Saint Marcouf (ou saint Marcoul)

Sa vie : Saint Marcouf est né à Bayeux à la fin du Vè siècle, contemporain de deux évêques de Coutances : Possesseur, qui l'ordonna prêtre en 522(?) et le charge de prêcher, puis Lô. Il parcourt la presqu'île du Cotentin fonde à Nantus (qui deviendra St-Marcouf-de-l'Isle) un monastère important Il évangélise les côtes, les îles anglo-normandes avec saint Hélier qui s'établit comme ermite à Jersey. Saint Lô l'assiste dans ses derniers moments en 558.

Le vitrail : situé dans le déambulatoire nord, il montre l'ordination de Marcouf (Possesseur lui remet l'étole), puis en costume d'abbé il prêche à la porte de son monastère. Un enfant mordu par un chien est amené par son père à Marcouf qui le guérit. Le diable se déguise en femme pour le tenter mais il est reconnu et se précipite dans la mer. Des pirates (saxons ou vikings puisqu'ils sont sur une barque avec une tête de dragon) attaquent l'île de Jersey : Marcouf brise leur flotte dans une tempête. Marcouf vogue vers Jersey sur un frêle esquif sans mât ni voile, et rencontre saint Hélier sur l'île. Ensuite Marcouf et ses compagnons sont en prière. Il guérit un chasseur tombé de cheval. Le roi Childebert, accompagné de la reine Utrogothe, lui donne le territoire de Nantus pour son monastère. Pour ses derniers moments, saint Lô est près de lui; un ange porte son âme au ciel. Saint Lô préside les funérailles de saint Marcouf et de ses compagnons.
Ce vitrail du XIIè siècle a été habilement restauré à l'époque moderne.


 Dans le déambulatoire, il faut voir également les autres chapelles et leurs vitraux, soit anciens soit modernes : saint Lazare et sainte Marthe(XIXè), saint Jean-Baptiste(restauré), saint Etienne(restauré), sainte Catherine(en grande partie de 1870), et surtout l'Enfant prodigue dans la chapelle saint Louis (XIIIè siècle restauré) à comparer avec ceux de Chartres, Sens, Bourges, Auxerre, Lincoln...

suite vitraux page 4 : vitraux de la Circata et modernes
retour à vitraux page 1 : vitraux du transept nord
retour à vitraux page 2 : le jugement dernier
 


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